Les zones humides, un vrai point de vigilance

Les zones humides, un vrai point de vigilance

La Communauté d’Agglomération gère les milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) et a délégué cette compétence au SEMEA (Syndicat Mixte des bassins versants de la rivière École, du rû de la Mare aux Evées et de leurs Affluents). Le territoire du SEMEA regroupe 34 communes, il est divisé en 3 secteurs, communes riveraines de l’École, communes riveraines de la Mare-aux-Evées et communes en amont des zones humides.

Le Syndicat a lancé un diagnostic pour recenser les « Zones humides » sur l’ensemble de son territoire. Selon le Code de l’Environnement, les zones humides sont des terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. La végétation quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année (Art : L.211-1 du code de l’Environnement). Ces milieux sont intéressants car ils fournissent de nombreux services essentiels : régulation des crues et des étiages (basses eaux en rivière), purification de l’eau, séquestration du carbone. Ce sont également de formidables réservoirs de biodiversité qui abritent d’innombrables espèces de plantes et d’animaux. De très nombreuses espèces d’oiseaux en dépendent pour leur habitat, leur nidification ou leur alimentation. En France métropolitaine, un tiers des 277 espèces connues d’oiseaux nicheurs est inféodé aux milieux humides, parmi lesquels le Héron cendré. Ces milieux sont indispensables à la reproduction des amphibiens comme le Crapaud persillé et à celle de beaucoup d’espèces de poissons. Cette étude est lancée par secteur regroupant 4 à 5 communes.